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fondation jean jaures - Page 6

  • Chloé Morin : "Quand on ne sera plus en démocratie, on ne s’en rendra même pas compte"

    Chloé Morin, politologue associée à la fondation Jean Jaurès, spécialiste de l'opinion publique, auteure de "Les inamovibles de la République" (L’Aube et Fondation Jean-Jaurès), est l'invitée de 7h50.

  • Fondation Jean Jaurès - Le vote par anticipation, une solution ?

    À l’image des élections municipales de 2020, l’épidémie de la Covid-19 pourrait dissuader un nombre important d’électeurs de prendre le risque de se rendre dans un bureau de vote à l’occasion des élections régionales et départementales. Face à cette menace sur le bon déroulement et la sincérité du scrutin, est-il temps d’envisager de nouvelles modalités de vote ? Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, analyse les enjeux du vote par anticipation.

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  • Grand entretien avec François Hollande : la gauche et le pouvoir

    Que nous apprennent les débats qui ont traversé la gauche lorsqu'elle a exercé le pouvoir ? Quelles leçons tirer des expériences précédentes ? François Hollande, ancien président de la République de 2012 à 2017, échange avec Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, dans le cadre des 23e Rendez-vous de l'histoire de Blois, dont le thème en 2020 est « gouverner ».

  • Fondation Jean Jaurès - Les enjeux du nouveau plan de relance européen

    Dans un contexte de défiance vis-à-vis de l’UE, Claire Robert, experte des affaires publiques françaises et européennes, analyse les réponses – historiques – budgétaires et stratégiques apportées par la Commission européenne, notamment le plan de relance et la mutualistation de la dette européenne, ainsi que le Pacte vert (Green Deal).

    Face à la crise engendrée par le coronavirus, l’Union européenne (UE) se devait d’apporter une réponse coordonnée et forte. Le projet européen était en danger si les États membres ne faisaient pas preuve de solidarité face à la crise du coronavirus. Certains pays, tels que l’Italie, risquent de faire faillite. Plusieurs villes italiennes – comme Turin, Florence ou Naples – ne peuvent déjà plus financer les dépenses courantes, assurer les services essentiels de leur ville et ont besoin d’aides de toute urgence. Plusieurs secteurs économiques clés pour l’Europe, notamment dans le secteur des services (par exemple le tourisme), sont durement impactés. Par ailleurs, le chômage devrait atteindre 9 % cette année dans l’UE selon la Commission européenne (alors qu’il était déjà de 7,4 % dans la zone euro en mars 2020, au début de la crise). En outre, la présidente de la Banque centrale européenne prévoit un recul de 8 % à 12 % du PIB en Europe en 2020. Or, face à cette crise économique et sociale sans précédent, les institutions européennes ont su offrir une solide réponse à travers, premièrement, l’octroi d’aides d’urgences votées par le Parlement européen et destinées au secteur de la santé dans les plays de l’UE les plus touchés et, deuxièmement, un plan de relance de 750 milliards d’euros annoncé le 27 mai dernier par la Commission européenne. L’UE se montre ainsi à la hauteur de ses responsabilités.

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  • Fondation Jean Jaurès - L’épidémie et son terrain social, Hervé Le Bras

    Pauvreté, présence de minorités, proportion de personnes âgées, densité... : ces facteurs ont-ils favorisé le développement de l’épidémie due au coronavirus dans certains territoires ? Pour l’historien et démographe Hervé Le Bras, l’importance de la contagion tient davantage à l’importance des clusters initiaux qu’aux facteurs économiques et sociaux « classiques ».

    Des études encore rares commencent à décrire l’ampleur des inégalités devant l’épidémie. Le risque de décès est deux fois plus élevé pour les Noirs que pour les Blancs au Royaume-Uni, et une fois et demie plus élevé pour les originaires du sous-continent indien. La disproportion est encore plus importante aux États-Unis où les Noirs et les Latinos courent un risque trois plus élevé que les Blancs dans le Michigan et l’Illinois. Le virus n’est, bien sûr, pas sensible à la couleur de peau ni au pays d’origine. Des différences d’ordre génétique ne sont pas non plus prouvées. Reste que les minorités de ces deux pays et de beaucoup d’autres sont plus pauvres, moins bien assurées pour leur santé et souvent atteintes de maladies telles que le diabète ou l’obésité qui précipitent une issue fatale de la maladie. Elles travaillent aussi plus souvent dans des métiers exposés à la contagion.

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  • Michel Rocard : entretien avec Pierre-Emmanuel Guigo

    Pierre-Emmanuel Guigo, maître de conférences en histoire contemporaine, publie "Michel Rocard" (éditions Perrin, 2020), une biographie historique de celui qui – Premier ministre, plusieurs fois ministre, député, sénateur, emblématique maire de Conflans-Sainte-Honorine – compte parmi les personnalités les plus populaires et les plus notables de la Ve République. Il en débat avec Mathieu Fulla, chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po.

  • La IIe Internationale et les socialistes français, allemands et italiens (1889-1915)

    Elisa Marcobelli publie "L’internationalisme à l’épreuve des crises. La IIe Internationale et les socialistes français, allemands et italiens (1889-1915)" (Arbre Bleu éditions, décembre 2019), livre préfacé par Christophe Prochasson et reprenant sa thèse remarquée soutenue à l’EHESS. Pourquoi publier un nouvel ouvrage aujourd’hui sur les origines des partis socialistes européens ? Comment se vivait l’internationalisme ? Pourquoi ce choix de 1915, année de rupture ? Elle en débat avec Jean-Numa Ducange, maître de conférences à l’université de Rouen.

    Étudier les socialistes français, allemands et italiens face aux crises internationales au temps de la IIe Internationale (1889-1915), c’est en fait revenir au problème lancinant de la catastrophe initiale, la Grande Guerre, et de l’impossibilité de l’empêcher dans laquelle se sont trouvés peuples, gouvernements et partis. De grands historiens, comme Jacques Droz, Madeleine Rebérioux et Georges Haupt, ont déjà travaillé ces questions, mais les recherches d’Elisa Marcobelli permettent aujourd’hui d’aller plus loin. Non seulement elle dispose de leur acquis qu’elle connaît et maîtrise excellemment, mais elle renouvelle et rafraîchit connaissance et compréhension par une approche transnationale active. Au couple classique du socialisme français et de la social-démocratie allemande, décisif dans la perspective d’une stratégie pacifiste, du moins anti-belliciste, des socialistes, elle ajoute le cas original de l’Italie qui permet un élargissement et un décalage fructueux. Nous obtenons ainsi une étude belle et puissante, appuyée sur la connaissance directe des meilleures sources pour le socialisme de chaque pays. La réflexion, attentive et nuancée, aborde les difficultés de la période, et sait les mettre à profit pour mieux saisir la signification pour les hommes et les femmes d’alors du socialisme, de la nation et de l’Internationale. Les mots, les attentes, les sociétés ont évolué, mais les problèmes alors posés n’ont pas disparu de notre horizon.

  • Fondation Jean Jaurès - Les enjeux de la formation au XXIe siècle

    Olivier Faron, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et Thibaut Duchêne, administrateur adjoint du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et conseiller régional Grand Est, tous deux auteurs de Former publié aux éditions de l’Aube en août 2019, répondent aux questions de Iannis Roder, directeur de l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean-Jaurès, sur l’avenir de la formation au XXIe siècle. Les deux auteurs abordent tour à tour les enjeux liés à la pédagogie, à la méritocratie, au fonctionnement de l’université publique et à l’aménagement du territoire. Dressant ainsi un bilan de l’état du système de formation académique et professionelle français, Olivier Faron et Thibaut Duchêne proposent également mesures et idées pour le révolutionner.

  • Fondation Jean Jaurès - Sortir de l'ère moralisatrice : comment enseigner les génocides ? en direct le 3 mars à 18h30

    Il y a vingt ans, fraîchement nommé professeur d’histoire-géographie dans un collège de Saint-Denis, Iannis Roder se lançait dans l’enseignement de l’histoire de la Shoah, évoquait le drame absolu des victimes, organisait des rencontres avec des survivants. Mais une partie des élèves disaient : "D’autres peuples ont souffert et on n’en parle jamais !".

    Comment enseigner aujourd’hui l’histoire de la Shoah et des génocides ? Iannis Roder, responsable des formations au Mémorial de la Shoah, directeur de l’Observatoire de l’éducation à la Fondation et auteur de "Sortir de l’ère victimaire. Pour une nouvelle approche de la Shoah et des crimes de masse" (Odile Jacob, janvier 2020), en parle avec l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau, directeur d’études à l’EHESS et président du Centre international de recherche de la Grande Guerre.

  • Fondation Jean Jaurès - Une minute quarante-neuf secondes : débat avec Riss

    « Une minute quarante-neuf secondes » (Actes Sud, octobre 2019) est un livre qui raconte une histoire collective et son atomisation instantanée ultraviolente. C’est le récit intime et raisonné d’un événement tombé dans le domaine public : l’attaque terroriste contre « Charlie Hebdo » le 7 janvier 2015. L’auteur de ce livre, Riss, directeur de la rédaction de « Charlie Hebdo », vient en parler lors d’une conférence exceptionnelle à la Fondation Jean-Jaurès. À travers le solitaire trajet de l’impossible retour à l’impossible normale, Riss tente de se réapproprier son propre destin, de réhabiter une vie brutalement dépeuplée, et apprivoise l’inconfortable légitimité du rescapé qui se soustrait à sa stricte condition de victime, le choc impensable du massacre idéologique, le scandale d’une rééducation qui mêle douleur, perte, deuil, révolte et rage. Il vient en parler à la Fondation Jean-Jaurès lors d’une rencontre animée par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Que va devenir le travail ? : débat avec Laëtitia Vitaud

    Le monde du travail – organisé autour d’un contrat par lequel l’employeur garantissait un salaire, une relative sécurité de l’emploi et un statut social au travailleur – que nous a légué le XXe siècle est en crise. Alors qu’un nouveau monde est en train d’émerger, Laëtitia Vitaud, agrégée d’anglais et diplômée d’HEC, propose des pistes pour adapter le droit du travail, le management et les systèmes de protection sociale dans son livre, "Du labeur à l’ouvrage" (Calmann-Lévy, septembre 2019). Elle en débat à la Fondation lors d’une rencontre animée par Jérôme Giusti, co-directeur de l’Observatoire Justice de la Fondation Jean-Jaurès et auteur du rapport "Pour travailler à l’âge du numérique : défendons la coopérative !" (avec Thomas Thévenoud, Fondation Jean-Jaurès, janvier 2020).